12 Dec
12Dec

"Mais un frère plaide contre un frère, et cela devant les non croyants." (1 Corinthiens 6, 6)

Il peut arriver que des désaccords ou contentieux surviennent entre frères. Toutefois, il n'est pas opportun et même sage que de tels procès se tiennent sur la place publique, car de ce fait l'Eglise et donc Christ, qui en est la tête, sont exposés au déshonneur. Il est trop d'exposition sur les réseaux sociaux et donc publiquement d'affaires internes à l'Eglise. Même le monde, bien que plongé dans les ténèbres, a compris ce principe d'action salutaire : on lave son linge sale en famille. Même les corps d'armée, quelque soit la nation, pour sauvegarder leur image, leur réputation publiques, se sont dotés de tribunaux internes et spécifiques à la gestion de leurs contentieux. 

Est il possible, sur ce point, que les païens, les incroyants, soient plus sages que les chrétiens? Il est une limite à ne pas franchir qu'ils ont été capables de se donner. Certes, le monde affectionne les rumeurs, les causeries inutiles, les moqueries publiques, mais certains enfants de Dieu, restés à l'état charnel, en font autant. Les discussions de comptoir ou commérages dignes de concierges sont certes une chose déplorable, mais les procès en sont une autre, car il y a, dans ce cas d'espèces, mise en accusation. Même la justice des hommes, soucieuse de préserver une once  d'honneur, de dignité aux accusés, juge certaines affaires sensibles à huis clos. 

C'est une honte, un déshonneur pour les chrétiens d'agir de la sorte. Le monde n'a pas être positionné comme juge ou conseiller des affaires concernant l'Eglise, corps de Christ. Le jugement des hommes est charnel tandis que les affaires de l'Eglise sont spirituelles par essence. Un jugement spirituel, selon la Parole et l'autorité de Christ pour les affaires, désaccords d'ordre spirituel. Dans ce cas, la Parole elle-même devient juge de paix au nom du Seigneur. Les affaires de l'Eglise se doivent d'être jugées par l'Eglise. Les affaires des hommes se doivent d'être jugées par les tribunaux des hommes. A l'Eglise, ce qui est à l'Eglise ; au monde, ce qui est au monde. 

Chrétiens, chrétiennes, enfants de Dieu, le Seigneur nous donne mandat d'édifier l'Eglise, chacun selon sa part, et fait de nous les gardiens du Temple, chacun selon sa part. Elevons et honorons le nom du Seigneur, pas l'inverse. Mettons un coup d'arrêt à ces attitudes scandaleuses afin de ne pas être la risée du monde, de ne point jeter le discrédit sur l'Eglise, de ne point livrer le Nom souverain de notre Seigneur à la moquerie, au blasphème. Eglise, réveille toi! Ouvre les yeux!

 Apôtre Raphaël LAUNOIS

Ministère International Amour et Compassion - MIAC

Mel : ministere.int.amour.compassion@gmail.com

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