13Dec

"Tout m'est permis, mais tout n'est pas utile, tout m'est permis, mais je ne me laisserai pas asservir par quoi que ce soit." (1 Corinthiens 6, 12)

Le chrétien, affranchi de l'esclavage de la loi, ne doit plus raisonner en terme d'obligations ou d'interdictions, mais plutôt en terme d'utilité, d'honorabilité. La loi était un fil conducteur pour les hommes dont la conscience était plongée dans les ténèbres. La conscience du chrétien est éclairée par la Parole vivante du Seigneur, par l'Esprit Saint. 

Rien n'est interdit au chrétien mais tout ne lui est pas profitable. Il est certaines choses qui sont de nature à le desservir, à le rendre vulnérable et, de facto, il est salutaire pour lui de les éviter. Ce que l'on affectionne prend de la place en nos pensées et nous stimule, nous fait vibrer. Affectionnons les choses d'en haut, les choses de l'Esprit afin d'être sujet à d'honorables vibrations, stimulations. 

Ayons du discernement et faisons nos choix, éclairés en cela par la Parole de vie. Soyons récipiendaires de la sagesse divine. La Parole doit être cette lampe à nos pieds, cette lumière sur nos sentiers. La Parole doit devenir notre seule boussole permettant d'emprunter les bonnes voies. Nos prises de décisions relatives à nos relations, à nos fréquentations, à la source de nos informations, à nos projets, à l'exercice de nos responsabilités doivent être éclairés par la Parole et devenir en nos esprits, en nos coeurs, convictions paisibles. 

Rejetons et écartons ce qui nous seraient toxiques. Recherchons et poursuivons ce qui bon, beau, honorable, utile, vrai afin que le Nom souverain du Seigneur soit élevé dans nos vies. Les obligations et les interdictions sont l'apanage des religions qui viennent en pierre d'achoppement à la vitalité spirituelle. Le chrétien est libre par l'Esprit et se doit de faire les choix judicieux qui lui permettront de s'épanouir, de grandir, de préserver cette liberté, si chèrement acquise pour nous par Jésus-Christ, sauveur et Seigneur. 

Apôtre Raphaël LAUNOIS

Ministère International Amour et Compassion - MIAC

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18Nov

"Le péché ne dominera pas sur vous, car vous n'êtes pas sous la loi, mais sous la grâce." (Romains 6, 14)

La loi a été parfaitement accomplie par le sacrifice expiatoire de Jésus Christ à la croix ; Lui qui a versé son sang pour le rachat et la rédemption de l'humanité. Puisque la loi a été accomplie, ses prescriptions n'ont plus de prise sur nous, au sens de contraintes, d'obligations.

Le péché est une violation consciente des traits de la loi. La loi le révélait et lui donnait force. Puisque la loi, par ses prescriptions rendues inactives, est tombée en désuétude, alors le péché aussi perd de son influence destructrice. 

Le péché a été cloué à la Croix avec Jésus. Comprenez vous, Christ nous a totalement, définitivement libéré de l'emprise que ce dernier pouvait avoir sur nous. Si vous réalisez cela, alors vous marchez en nouveauté de vie, conduit par le Saint Esprit. La grâce que le Seigneur nous a faite est cette restauration de la communion spirituelle avec Lui. 

Le Seigneur n'a point péché et c'est parce qu'il n'avait point péché, qu'il s'offrit pour notre salut en sacrifice de justice, prenant sur Lui nos fautes, nos transgressions. Jésus (sauveur) Christ (Seigneur) n'a pas été crucifié à cause de ses péchés, mais des nôtres. Nos péchés ont été crucifiés avec Lui. 

La grâce n'est pas un prétexte pour laisser libre cours à tous désirs contraires, charnels. La loi nous condamnait et la grâce nous a libéré parfaitement, véritablement, définitivement. Ce n'est plus sous le poids assujettissant  de contraintes ou d'obligations que nous devons vivre pour le Seigneur, mais en nous laissant conduire par l'Esprit de vie, qui éclaire notre conscience. Ce n'est pas par crainte d'un quelconque châtiment à venir que nous devons parler et agir, mais par motif de bonne conscience envers Dieu. Le Saint Esprit nous conduit dans la volonté parfaite de Dieu à notre égard et sa volonté est que nous ne nous perdions point, tant nous sommes précieux à ses yeux, tant son Amour pour nous est immense. Saisissez cela ; réalisez cela. 

Marcher selon la Parole, c'est marcher dans et pour la vie. C'est le joug doux et léger dont nous parle le Seigneur. Laissez vous envahir par son Amour et vous serez inlassablement conduit par son Esprit à pratiquer le bien, la justice. 

Pasteur Raphaël LAUNOIS

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28Oct

"C'est pourquoi, moi aussi, je m'exerce à avoir constamment une conscience irréprochable devant Dieu et devant les hommes" (Actes 24,16)

Bien aimés dans le Seigneur. Cette affirmation de Paul devrait tous nous concerner. Ce verset illustre bien ce qu'est la crainte de l'Eternel. "La crainte de l'Eternel est le commencement de la connaissance (sagesse)" (Proverbes 7,1) La crainte n'est pas la peur. La peur vient du diable.

 Si l'Eternel Dieu est, par Christ, ton Seigneur, tu reconnais alors que ta vie, dans tous ses aspects, est liée à sa souveraineté. Il est ton roi et tu es son sujet. Un sujet doit révérence, honneur, respect, loyauté, soumission, fidélité, obéissance à son roi. En échange, dans cette relation intime réciproque, le roi t'assure secours, protection et défense.

 Bien souvent, nous voulons jouir des bienfaits procurés par le roi sans payer le prix sacrificiel de la soumission. Il est impératif, bien aimés, de revoir notre position envers Lui dans bien des domaines touchant à notre existence. Certains s'étonnent et se lamentent bien souvent de voir leur condition stagner voire empirer, tandis qu'ils oublient avoir, par leur confession publique, fait serment d'allégeance envers le Seigneur. Bien aimé, si tu as des troubles de la mémoire, parce qu'endormi par le diable, le Seigneur, Lui, n'oublie pas. Le Seigneur t'es fidèle, mais toi?

Tu peux prier, jeûner, pleurer des jours ou des nuits entières pour voir le secours du Seigneur dans ta situation ; si tu ne mets pas sa Parole en pratique, manifestation suprême d'obéissance, alors cela ne te sert de rien. "Car je veux la loyauté (fidélité) et non le sacrifice, et la connaissance de Dieu plus que les holocaustes." (Osée 6,6)

Bien aimés. La conscience et le coeur renvoient à l'intériorité de l'homme. La conscience est spirituelle tandis que le coeur est humain. La conscience te fournit une ligne directrice de conduite. Le coeur est le siège de tes désirs, de tes intentions, de tes motivations. Lorsque ton esprit est pleinement habité par le Saint Esprit, alors les intentions de ton coeur sont sanctifiés. Le Saint Esprit te conduira toujours à rechercher le bien, la vérité, l'amour, la justice. Le combat intérieur est cette opposition entre la Lumière du Saint éclairant ta conscience et les désirs de la chair localisés dans le coeur.

Avoir la crainte de l'Eternel, c'est s'efforcer, par notre volonté et notre détermination à mettre les désirs , intentions de nos coeurs en conformité avec sa Parole éclairant notre conscience et en qui réside la plénitude la Vie.  Avoir la crainte de l'Eternel, c'est vouloir  mener sans relâche ce combat spirituel intérieur. 

"Mais Celui qui pèse les coeurs, c'est l'Eternel. Pratiquer la justice et le droit, voilà ce qui est, pour l'Eternel, préférable aux sacrifices." (Proverbes 21,2-3)

Avant d'agir ou de parler, pour garder une conscience et un coeur pur, posez vous simplement la question : si le Seigneur était à la place de mon frère, ma soeur, mon prochain, mes paroles et mes actions seraient elles de nature à lui procurer du bien, à lui témoigner de l'amour? 

Bien aimés que nos coeurs soient sanctifiés par la Vérité, remplis d'amour, purifiés par le sang de l'Agneau, renouvelés par le souffle de l'Esprit, en accord avec notre conscience, notre esprit.

Si ce message vous interpelle, vous touche, portez le, s'il vous plaît, à la connaissance du plus grand nombre, en le partageant autour de vous. Un simple clic sur le bouton partager contribue simplement à l'effort d'évangélisation.

 Pasteur Raphaël LAUNOIS

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18Oct

"Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes." (Actes 5,29)

Il est des contextes sociétaux, dans ce monde, auxquels nous sommes confrontés et qui, en conscience, sont comme des situations dites cornéliennes où nous sommes pris entre deux feux. 

Nous sommes soumis, dans notre vie chrétienne, à deux types d'autorité : autorités temporelles qui établissent voire conditionnent les contingences pratiques de notre vie quotidienne dans le pays où nous résidons et l'autorité spirituelle se trouvant en Christ qui éclaire et conduit notre esprit, notre conscience. 

Dans les temps vétéro-testamentaires, pour ce qui concernait la vie du peuple d'Israël, l'autorité temporelle (roi) était conseillée par l'autorité spirituelle  établie,  approuvée et missionnée  par Dieu (prophète). Dès lors, les actes temporels de gouvernance étaient en accord avec la volonté, la pensée bienveillante de l'Eternel. 

Il en était de même en France ou ailleurs en Europe, où les monarques étaient, après avoir été solennellement introduits dans leurs fonctions d'autorité temporelle par le sacre du couronnement, conseillés par la plus proche autorité spirituelle de l'époque, le cardinal ou l'évêque. La France, bâtie spirituellement sur les valeurs chrétiennes, rayonnait alors dans le monde et avait un rang dominant. 

De nos jours, les autorités temporelles au positionnement divers (Président de la République, ministres, préfet, maire) se laissent séduire et corrompre par les conseillers spirituels occultes (loges maçonniques, rose croix, scientologie, illuminatis dont l'existence intrinsèque trouve origine dans le courant de pensée philosophique dit "des Lumières") qui véhiculent et promeuvent secrètement les idéologies , philosophies ou théories qui façonnent ce monde. Ces idéologies, sous de bienveillantes et illusoires apparences (égalitarisme, féminisme, capitalisme, humanisme, hédonisme, théorie du genre) sont sournoisement destructeurs pour l'esprit de l'homme et donc sa vie. Elles sont l'expression d'une forme de sorcellerie des temps modernes, car par la manipulation, la séduction, elles viennent maintenir en captivité mentale et spirituelle entre les mains de Satan la vie, la destinée du genre humain. 

Les autorités spirituelles dûment établies, approuvées, ointes et missionnées par Dieu sont devenues inaudibles auprès des autorités des nations car elles se trouvent être divisées par la diversité des courants doctrinaires amenant bien souvent à l'adoption d'un langage clivant voire contradictoire. Exemple flagrant : certaines confessions ecclésiales tolèrent voire approuvent l'union homosexuelle comme un mode de vie acceptable, tandis que d'autres, fondant leur langage, discours, convictions  sur la Parole de Dieu s'y opposent farouchement et sont même considérées comme radicales, sectaires.

Pour devenir à nouveau audible, crédible dans le concert des nations, l'Eglise, corps de Christ, temple spirituel de notre Seigneur, malgré les différentes sensibilités qui la composent, doit tenir un même discours, un même langage, profondément enraciné dans la Parole de Dieu, conduit en cela par le Saint Esprit.

 Le questionnement pour nous, enfants de Dieu, chrétiens, est le suivant : devons nous obéir aux lois perfides, décrétées par les autorités temporelles des nations ( avortement, euthanasie mal éclairée, contraception, égalité illusoire homme-femme, théorie du genre, mariage pour tous, droit au blasphème, etc...) et y soumettre aveuglément,  involontairement notre conscience, reniant en cela les convictions fortes qui nous animent?

Devons nous charnellement, physiquement nous rebeller afin d'exprimer, de marquer notre désaccord, notre véto spirituel?

Nous devons respect et obéissance aux autorités afin de pouvoir vivre en paix. Il est une chose de respecter et d'obéir à  l'autorité, il en est une autre de soumettre notre esprit, notre conscience aux principes éthiques qu'elles entendent faire prévaloir voire imposer comme normes de vie sociale.

 Notre combat, faut il ici le rappeler, n'est pas charnel, physique mais spirituel. Gardons une conscience éclairée par la Parole ; agissons et décidons par convictions ; soumettons notre esprit à Christ et non au monde pour demeurer libre. Ayons du discernement, bien aimés. Soyons spirituellement révoltés contre ces  doctrines, ces idéologies, ces concepts philosophiques toxiques, mortifères mais demeurons  physiquement, humainement en paix avec les autorités auxquelles nous devons respect , obéissance. 

Comprenne qui pourra

Pasteur Raphaël LAUNOIS

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