EDITO HEBDOMADAIRE

"Je sais et je suis persuadé dans le Seigneur Jésus que rien n'est impur en soi ; mais si quelqu'un estime qu'une chose est impure, alors elle est impure pour lui" ( Romains 14, 14)

Certaines doctrines religieuses ou philosophies amènent la culpabilité et tiennent captives les âmes des hommes par ce qu'elles décrètent comme étant pur ou impur sur le plan alimentaire premièrement et intime secondement. Ces prises de position subjectives amènent de vaines querelles, le jugement partial, la condamnation idéologique. Dans une mesure importante, cet état d'esprit et de pensée nourrissent le sectarisme, la religion et engendrent inéluctablement le rejet, la stigmatisation de celui qui ne se conforment pas à nos principes humains ou traditions. 

Tout ce que Dieu fait est bon bien aimés. La différence d'impact pour notre vie dépend de l'usage que nous en faisons et de sa modération. Exemple : le vin est bon car il réjouit le coeur de l'homme mais sa consommation non maîtrisée, immodérée peut être destructrice, source de bien des maux. Autre exemple : le chanvre peut soit être utilisé comme psychotrope et agir, dans ce cas, comme agent hallucinatoire puissant ou soit être utilisé pour ses vertus thérapeutiques dans la pharmacopée (pommade, huile camphrée. Encore un autre exemple : la feuille de tabac peut être utilisé pour ses vertus médicinales afin de soulager les maux dû à la tuberculose (inhalation) ou être combinée à d'autres substances plus toxiques dans la production de cigarettes.

Ayons du discernement bien aimés et ne soyons pas des pierres d'achoppement pour notre prochain par nos approches idéologiques ou considérations intellectuelles quant à l'usage des produits naturels présents dans l'ensemble de la création. 

"Car le royaume de Dieu, c'est non pas le manger ni le boire, mais la justice, la paix et la joie, par le Saint Esprit. Celui qui sert Christ de cette manière est agréable à Dieu et approuvé des hommes. Ainsi donc, recherchons ce qui contribue à la paix et à l'édification mutuelle." (Romains 14, 17-19)

L'esprit de l'homme est bien plus que le corps. Recherchons en priorité ce qui peut édifier notre esprit et ne nous attardons plus à considérer seulement les choses de la terre. Un aliment terrestre quel qu'il soit ne peut affecter votre esprit ou votre âme, tandis que ce que vous lisez ou entendez oui. Veillez à votre alimentation spirituelle, car cela est primordial pour votre vie. Affectionnez davantage les choses de l'Esprit. Ne soyez plus des "religieux" vouant systématiquement  à l'anathème, selon vos considérations idéologiques ou philosophiques,  ceux qui ne consomment pas les choses de la terre comme vous. 

Apôtre Raphaël LAUNOIS

Ministère International Amour et Compassion - MIAC

Mel : ministere.int.amour.compassion@gmail.com

"Faites bon accueil à celui qui est faible dans la foi, sans discuter des opinions." (Romains 14, 1)

Dans la chrétienté, un bon nombre d'enfants de Dieu passe vainement son temps à discuter des opinions de ses frères et soeurs dans le Seigneur. Nous devons faire preuve de patience envers ceux qui ne sont pas encore parvenu au même niveau de connaissances que nous. Tous nous grandissons, croissons spirituellement à un rythme particulier selon la grâce du Seigneur. La connaissance de la Parole, non par l'intellect mais dans les profondeurs de l'Esprit, voici ce qui contribue à l'édification de notre esprit et de notre foi. Pour accéder à cette dimension de révélations, il y a un prix à payer : le temps et l'attachement à Christ. Plus tu passes de temps dans la méditation des écritures, plus le Saint Esprit t'en révèle, si le Seigneur veut, les mystères et réalités cachés.

On peut constater beaucoup de discussions clivantes autour des écritures car beaucoup s'arrête à la seule compréhension intellectuelle, source d'interprétations et de conceptions. Beaucoup raisonne ou discute la Parole, au lieu de la laisser pénétrer en leur esprit afin d'y devenir vivante. La diversité des opinions ou courants doctrinaires trouve son origine dans les facultés cognitives, par essence limitées, de compréhension. 

Un chrétien est un croyant convaincu par l'Esprit qui rend la parole écrite lumineuse. Seul le Saint Esprit permet à la parole logos (écrite) de devenir rhema (révélation) dans notre esprit. 

La Parole dans sa pureté et son authenticité doit être le ciment fédérateur et unificateur des enfants de Dieu. Ce qui importe n'est pas tant ce que nous pensons de la Parole mais plutôt ce que la Parole dit à nos pensées pour les renouveler.

"Que chacun soit convaincu dans sa propre pensée." (Romains 14, 5)

Soyons patients bien aimés et supportons ceux qui désirent grandir. Au lieu de pointer incessamment ce que nous considérons comme erroné de façon péremptoire, conduisons les plutôt à sonder spirituellement les écritures pour leur permettre ainsi de progresser, de s'épanouir. 

Apôtre Raphaël LAUNOIS

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"Dépouillons-nous donc des oeuvres des ténèbres et revêtons les armes de la lumière. Marchons honnêtement, comme en plein jour, sans excès de table ni de boisson, sans luxure ni dérèglement, sans discorde ni jalousie" (Romains 13, 12-13)

La sobriété, la décence et la paix sont des armes défensives de lumière, car leur pratique vient en contradiction avec l'esprit qui domine ce monde de ténèbres. 

Le monde conduit à l'anarchie, au chaos, au déséquilibre, aux radicalités excessives. Le christianisme est une vie d'équilibre et d'harmonie, tranchante, clivante avec ce qu'offre ce monde.

L'hédonisme, l'épicurisme conduisent à jouir des plaisirs de la vie, sans tact ni mesure, de façon déséquilibrée. Or, lorsqu'il y a déséquilibre, il y a chute. Oui, manger et boire sont essentiels au bon fonctionnement de notre organisme dans la mesure où l'apport répond strictement aux besoins physiologiques. Trop ou trop peu et survient le dérèglement, générateur de mal être. Manger excessivement ou boire excessivement (alcool) conduit à la somnolence, à la lourdeur, à l'ébriété, au manque de vigilance voire engendrent d'autres maux plus néfastes. Manger trop peu ou boire trop peu (eau) entraînent des carences organiques, vectrices de potentielles pathologies. 

La luxure et le dérèglement sont synonymes de débauches. Il s'agit ici d'assouvir avec démesure les convoitises de la chair, en ce qu'il y a de plus vils et de déshonorant. En France, c'est l'héritage laissé par les idéologies permissives et laxistes de mai 68 (toxicomanie, exhibitionnisme, féminisme, avortement, contraception, libre-échangisme, naturisme public, tatouage, piercing, etc...). Certes cela existait avant cette période, mais leur manifestation était contenue, ponctuelle, marginale. Après cette période, ces phénomènes se sont malheureusement amplifiés et érigés en mode de vie acceptables et banalisés. 

La jalousie et les discordes sont les expressions manifestes d'un coeur hautain, orgueilleux, desséché par un excès d'amour propre. Elles véhiculent la division, la haine, la mort. 

Si nous sommes en Christ, alors notre conduite doit comme naturellement, simplement manifesté Christ. L'homme s'inflige à lui-même bien des tourments en voulant flirter aveuglément avec ce qu'il y a de plus extrêmes. Par la bouche de l'ecclésiaste (le roi Salomon), le Seigneur nous indique qu'il y a un temps pour chaque chose et que dans l'usage de chaque chose, il doit y avoir de la mesure. Rien ne doit dominer le chrétien si ce n'est le Saint Esprit. L'épanouissement véritable réside dans la modération, la tempérance, le juste équilibre. Le bonheur, je le rappelle, réside dans le contentement joyeux. 

Si tu déclares appartenir à Christ et que tu pratiques encore ces choses qui peuvent non seulement te détruire mais surtout de conduire au déshonneur et à la honte, alors ta déclaration est fausse. Tu demeures à l'état charnel. Tu as besoin de soutien, de délivrance.

Apôtre Raphaël LAUNOIS

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"Ne devez rien à personne, si ce n'est de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime les autres a accompli la loi" (Romains 13, 8)

La loi mosaïque avait été donnée à l'homme pour l'éduquer à l'amour, au partage, à la pratique du bien. En effet, ce dernier avait besoin d'être amené à pratiquer le bien, car sans l'Esprit de Dieu et son Amour répandu dans les coeurs, il en était incapable. La loi est en fait une éducatrice à destination de l'homme dont le coeur est méchant et tortueux. La loi, pour ce monde, remplit la même fonction, hors domaine touchant spécifiquement à l'éthique familiale. La loi peut être définie comme une ordonnance de la raison en vue du bien commun. 

La loi divine, donnée à Moïse et transmise par lui, est une loi d'amour qui agit en pédagogue pour la vie de l'homme sans Dieu. L'homme sans Dieu et son Esprit est dans la confusion, le  brouillard. La loi était comme une boussole donnant du sens, un cap, des balises à un homme dépourvu de sens. 

Par la survenue de Christ, la loi a perdu son rôle d'éducateur pour l'enfant de Dieu au profit d'un bien meilleur éducateur : le Saint Esprit. A contrario de la loi qui contraignait l'homme à pratiquer le bien pour lui éviter de se perdre et perdre les autres, le Saint Esprit te conduit à pratiquer le bien par conviction. Un chrétien parle et agit par conviction spirituelle. 

Ce verset nous exhorte à n'être débiteur de personne pour demeurer en paix et aimer librement de façon désintéressée. Un conseil, chers amis, ne prêtez plus comme pourrait le faire un mondain mais donnez pour avoir le coeur toujours libre. On ne peut faire avec ce que l'on n'a pas. Mieux vaut dire à ton frère que tu ne disposes pas de moyens suffisants pour lui venir en aide que de lui prêter, car tu escompteras toujours et systématiquement un retour. La dette est un lien qui peut amener bien des discordes, conflits entre le créancier et le débiteur. Par contre, si vous répondez non à celui qui compte sur votre aide, que votre non se tienne dans la vérité. A contrario du prêt, générateur de dettes et vecteur de potentielles tensions, le don maintient dans la paix le donateur et le bénéficiaire. Le don est gage de liberté. 

Agissez par conviction spirituelle en votre coeur et non plus par obligation ou contrainte religieuse. Donnez et vous recevrez. 

Apôtre Raphaël LAUNOIS

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"La femme n'a pas autorité sur son propre corps, mais c'est la mari ; et, pareillement, le mari n'a pas autorité sur son propre corps, mais c'est la femme." (1 Corinthiens 7, 4)

Il ne saurait y avoir d'impudicité au sein du couple, puisque notre corps ne nous appartient plus, mais appartient au conjoint. Il n'y a donc pas lieu de cacher ta nudité aux yeux de ton conjoint dans l'intimité. L'idéologie féministe est en ce sens toxique puisqu'elle suggère à la femme la propriété de son propre corps, y compris dans le mariage.  Bon nombre de couples battent de l'aile pour cette raison, car vectrice de privation inopportune, illégitime.  Avant la chute adamique au Jardin d'Eden, Adam et Eve étaient physiquement nus l'un vis à vis de l'autre et devant l'Eternel créateur. Le couple formé par l'Eternel n'est qu'un spirituellement et donc un charnellement. 

Par contre, exposer sa nudité physique, corporelle ou même la suggérer, en dehors de ce cadre strict, relève de l'impudicité. Ton père, ta mère, tes frères, tes soeurs, tes oncles, tes tantes, l'étranger ne peuvent voir ta nudité. En effet, exposer ta nudité corporelle à leurs yeux est dangereux pour toi comme pour eux : l'homme convoite bien souvent ce qu'il voit et ce qui peut l'attirer. Voir ta nudité peut faire monter en lui des désirs coupables et inavouables, étant tous dépositaires en notre chair du foyer de la concupiscence. Cela peut conduire aux dérives abominables que sont l'inceste, le viol, la pédophilie, la consanguinité et toutes sortes de déviances sexuelles. 

L'impudicité n'est pas uniquement l'exposition de sa nudité corporelle au regard d'autrui hors cadre du couple, elle est aussi la révélation de confession ou secret touchant à la vie privée, à l'intimité d'une personne qui nous fait confiance. Exposer ces faits sur la place publique est comme mettre sa vie à nu. Exposer sa vie privée, dans ce qu'elle a de plus intime,  sur les réseaux sociaux est un manque de pudeur. Le kongossa, le commérage, les brèves de comptoirs sur la vie privée des personnes de notre entourage est de l'impudicité verbale. 

Retenons nos langues afin de ne point être des pierres d'achoppement. Ne trahissons pas la confiance accordée par les personnes qui nous entourent en exposant vainement leur vie. Préservons et cachons notre corps aux yeux d'autrui, mais pas à notre conjoint car il lui appartient.

Apôtre Raphaël LAUNOIS

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Mel : ministere.int.amour.compassion@gmail.com 

"Ne vous vengez pas vous-mêmes, bien aimés, mais laissez agir la colère, car il est écrit : A moi la vengeance, c'est moi qui rétribuerai, dit le Seigneur. Mais si ton ennemi a faim, donne lui à manger ; s'il a soif, donne lui à boire ; car en agissant ainsi, ce sont des charbons ardents que tu amasseras sur sa tête." (Romains 12, 19-20)

La loi du talion est l'apanage des êtres charnels, captifs de ce monde et même d'un certain nombre d'enfants de Dieu que ne sont pas encore réellement nés spirituellement de nouveau. Sa mise en application n'amène que ruine, désolation, tourment, culpabilité. Le mal appelle le mal. Si une personne vous offense et que vous ripostez de façon similaire, vous ne valez pas mieux que lui et vous êtes fautifs avec lui. 

Face à l'offense, un être charnel, dépourvu de sens, donc d'intelligence, peut se comporter tel un animal sauvage, un barbare. Quel profit peut-on tirer d'une telle attitude, si ce n'est que croupir dans la honte, sous le poids de la culpabilité?

Notre jugement est par trop charnel, s'appuyant sur les signaux apparents, très souvent illusoires que nous renvoient les cinq sens. A cet effet, notre balance est fausse, notre jugement plus subjectif qu'objectif. Tout être humain fonctionne et vit selon son propre système de valeur, évalue ce qu'il perçoit selon ses propres critères. Toutefois, bon nombre d'êtres humains ont l'intelligence obscurcie et le coeur endurci. S'ils vivent dans les ténèbres, ils ne voient autour d'eux que ténèbres. Si le mal a pénétré leur coeur et s'y déploie aisément, alors ils ne sont attirés que par ce qui est mal et ne considère  leur environnement que par le prisme du mal. 

Enfants de Dieu, il est beaucoup plus avantageux, judicieux, noble, sage de laisser le Seigneur nous rendre justice, car il considère toutes choses, non selon la chair, mais selon l'Esprit, Lui-même étant Esprit. Lui seul sonde les coeurs et en connaît les intentions, motivations profondes. Un même acte posé peut avoir des causes, des raisons différentes : Dieu seul peut déceler ce qui est caché dans les profondeurs pour l'exposer à la lumière. 

Prenons un exemple tiré des dessins animés de Walt Disney : Robin des Bois. Robin des bois volait les nobles riches pour redistribuer, restituer aux pauvres le peu dont ils pouvaient jouir en travaillant dur et qui leur était prélevé par un impôt fort injuste . Le vol est, nous en convenons tous, mal et ne peut être cautionné. Pour autant, les intentions, les motivations ayant conduit à cet acte sont quant à elle louables, appréciables, honorables. La fin est bonne mais le moyen d'y parvenir ne l'est pas. Que faire dans ce cas? Doit il être condamné? Doit on a contrario faire preuve de clémence eu égard au but poursuivi? Il est très difficile pour un être humain d'avoir un juste jugement. 

L'amour est réellement puissant pour désarmer, confondre nos ennemis. Imaginez un instant. Quelle sera la réaction de celui qui vient à votre encontre avec un poignard pour attenter à votre vie, si en riposte, avec calme et assurance, vous lui tendez un magnifique bouquet de roses? Il ne peut qu'être décontenancé, abasourdi, interloqué, sidéré. Par cette attitude, manifestant l'amour, vous le prenez à contre-pied, vous fendez l'armure qui endurcissait son coeur et vous semez la confusion en son âme. Face à votre réponse inattendue, surprenante, il sera comme liquéfié, sera rendu vulnérable, au point où il en oubliera même les motifs de sa colère, les raisons qui le poussaient à vous témoigner de la haine. 

"Ne sois pas vaincu par le mal, mais vainqueur du mal par le bien" (Romains 12, 21)

L'amour et la pratique du bien qui en procède sont les armes inoffensives, libératrices de la justice divine. Chrétiens, faut il vous le rappeler encore, notre combat n'est pas charnel. Soyons des ambassadeurs de l'amour divin, pleinement et suprêmement manifesté par notre Seigneur Jésus Christ. Laissons le Seigneur laver nos affronts, nous rendre justice et réagissons comme des êtres intelligents. Ayons l'attitude noble et magnanime du chevalier. Peut être serons nous considérés par ce monde comme des êtres lâches ou faibles, mais assurément nous serons sages aux yeux de l'Eternel et glorifierons son Nom par nos actes. 

Apôtre Raphaël LAUNOIS

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"Que l'amour soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur ; attachez-vous fortement au bien. Par amour fraternel, ayez de l'affection les uns pour les autres ; par honneur, usez de prévenances réciproques." (Romains 12, 9 - 10)

L'hypocrisie est l'art de la dissimulation. Satan est le champion olympique de l'hypocrisie, lui qui se déguise parfois en ange de lumière pour vous séduire, afin de mieux vous mener sur les sentiers de la perdition. Encouragez vous les uns les autres, mais ne vous flattez pas les uns les autres, c'est dangereux. La flatterie est une expression manifeste de l'hypocrisie. Lorsqu'on vous flatte, on réveille votre ego, votre amour propre et on endort votre esprit. La fable du corbeau et du renard écrite par Jean de la Fontaine est porteuse de ce message. 

Si tu aimes ton frère, ta soeur, ton prochain, sois vrai et sincère envers lui. N'use pas de démagogie mais parle lui et agis envers lui dans la vérité. S'il t'offense ou te contrarie, dis le lui avec fermeté mais avec douceur (main de fer dans un gant de velours). Pardonne lui en oubliant l'offense tel un noble chevalier magnanime. Si tu vis dans l'amour vrai, tu vis en Dieu et glorifie Christ. Si tu aimes ton prochain dans la vérité, alors tu veux pour lui ce qu'il y a de meilleurs et le considère, dans une certaine mesure, comme étant un autre toi. Agis envers lui comme tu souhaiterais que l'on agisse envers toi. Parles lui comme tu souhaiterais que l'on te parle. 

L'amour est vecteur de liberté. En effet, si tu aimes vraiment, tu recherches inlassablement à faire le bien. La liberté est comme la capacité de se mouvoir dans le bien. Si tu vis dans l'amour que Christ répand dans ton coeur, alors le Saint Esprit te conduit à pratiquer le bien qui en est une expression forte. Si le Saint Esprit te conduit, alors tu demeures dans la liberté de Christ. Si tu es en Christ, alors tu vomis, rejette, réprime ce qui ne vient pas de Lui. 

Le mal est l'antinomie du bien. C'est évident. De même que l'amour se traduit par des actes, le mal est manifeste dans les actes que nous posons. La cupidité, l'avidité, l'envie, la convoitise, les rumeurs, la rancoeur, l'animosité, la haine, la calomnie, la colère non maitrisée, le jugement charnel, les querelles, les rivalités sont des expressions manifestes du mal qui remplit ce monde. Tu ne peux pas dire que tu aimes sincèrement ton prochain lorsque tu exposes publiquement ses faiblesses, ses erreurs, ses défaillances. Apprécierais tu que l'on procède envers toi de façon semblable? Tu ne peux pas dire que tu aimes sincèrement ton prochain, lorsque tu nourris secrètement en ton coeur des intentions inavouables pour le spolier (arnaque, escroquerie, chantage). 

La prévenance est l'art de bien se comporter envers autrui par respect, considération et courtoisie. La prévenance est synonyme de politesse. La politesse est marque de civilité. Etre poli est être civilisé. Etre civilisé est signe de maturité, de noblesse. Bien trop souvent, certains cédant à la domination de pulsions charnelles, se conduisent tels des animaux sauvages, des barbares tant par les mots que par les actes. La grossièreté, la vulgarité sont banalisées et c'est affligeant. Cette attitude les dessert et ne peux qu'engendrer rejet, mépris. Si tu te reconnais là, changes ton attitude et le respect viendra à toi. 

Il y aurait bien des choses à dire encore.

Apôtre Raphaël LAUNOIS

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"Ne vous conformez pas au monde présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu : ce qui est bon, agréable et parfait." (Romains 12, 2)

Si christ nous a spirituellement retranché de ce monde, alors les oeuvres que nous produisons ou fruits que nous manifestons doivent venir en contradiction avec ce que manifeste le monde. La Lumière de Christ qui est en nous, par la Parole et par la vitalité de l'Esprit, doit éclairer ce monde de ténèbres et lui rendre témoignage de sa captivité.

Le monde affirme que pour être heureux, il faut posséder beaucoup, s'attirer la gloire et le prestige des hommes par le paraître. Christ te conduit au contraire à rendre grâces à Dieu pour ce qu'il met à ta disposition afin de ne manquer de rien. Christ te conduit à être heureux dans le contentement et à rechercher les richesses éternelles qui ne se corrompent pas. Il souhaite te rendre participant, par la vie selon l'Esprit, de sa Gloire. Christ te conduit à être vrai et non à vivre faussement dans le paraître. Les artifices ne sont que la manifestation extérieure de la fausseté.

Le monde affirme qu'il est difficile de pardonner et qu'il faut au contraire exercer sa propre justice afin de préserver son honneur, sa dignité. Christ te conduit au contraire à ne point retenir l'offense et à pardonner ceux qui t'ont offensé, car tu ne vaux pas forcément mieux qu'eux. La véritable grandeur réside dans la noblesse du coeur qui pardonne et oublie. La magnanimité relève de la mentalité et de l'attitude chevaleresque, signe de noblesse.

Le monde affirme que l'on ne peut inspirer le respect et asseoir l'autorité que par la terreur ou la division. Christ te conduit à asseoir l'autorité que tu tiens de Lui par l'influence positive du leadership et attirer le respect d'autrui par l'exemple. Diviser pour mieux régner est la devise du monde, de Satan. Régner par la complémentarité, l'honneur, l'unité et la dignité, telle pourrait être la devise du royaume des cieux.

Il y aurait bien des choses à dire encore. Enfants de Dieu, marquez votre différence ;  laissez dans ce monde une empreinte de votre passage glorifiant et honorant votre Seigneur ; ne soyez pas ondoyants et divers mais soyez constants et fermes dans vos voies. Par la souveraineté de Christ, nous sommes appelés non à être dominés par l'influence de ce monde mais à l'impacter positivement par notre différence. Le monde, c'est l'illusion de victoires par la chair ; le christianisme, c'est la réalisation de victoires par l'Esprit.

Apôtre Raphaël LAUNOIS

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"Ainsi la foi vient de ce que l'on entend et ce que l'on entend vient de la Parole de Christ" (Romains 10, 17)

La Parole du Seigneur que vous entendez et donc comprenez fait naître en vos coeurs la foi et édifie vos esprits. Si vous comprenez la Parole, vous la faîtes vôtre et donc elle devient réalité par la vitalité spirituelle qu'elle véhicule. La Parole, faut-il le rappeler, est Esprit et vie. La Parole parle à votre esprit et le vitalise, dynamise, l'anime. 

Il n'est pas dit ici la parole des hommes, issue de leur sagesses erronées provenant de leurs intelligences obscurcies, engendrant les discours philosophiques ou religieux. Ces raisonnements, ces réflexions, ces études humaines apporteront peut être une lumière mais n'amèneront pas la Lumière. Peut être seront elles vectrices de croyances mais ces dernières n'ont rien en commun avec la foi. 

La foi procède de l'Esprit donnant vie à la Parole qui vous est annoncée. Remarquez bien qu'il s'agit non seulement de la Parole de Dieu, mais bien plus particulièrement de la Parole de Christ. La Parole, transmise par les écrits de l'Ancien Testament, est issue de Dieu mais ne portait pas en soi la Vie, la vitalité spirituelle. Elle préparait et disposait les coeurs endurcis à recevoir la plénitude de la Vie, par l'Esprit. La Parole dans la lettre n'était que l'ombre de la Parole dans et par l'Esprit.

Il ne faut pas confondre la Foi et les croyances, nées de certitudes intellectuelles, elles-mêmes engendrées par le raisonnement et la réflexion. Les philosophes eux-mêmes, par leur réflexion ontologique, métaphysique sont parvenus à la conclusion qu'il existait un pouvoir, une puissance transcendant les limites des capacités humaines. Ils l'appelèrent le "grand architecte", "le grand horloger". Ils acceptèrent aussi de reconnaître que le raisonnement, l'intelligence humaine avait des limites et ne pouvaient tout expliquer. Ces certitudes, encore appelées forteresses de faux raisonnements sont les plus difficiles à déloger. Seule la puissance de conviction du Saint Esprit peut en venir à bout lorsque la Parole est annoncée. La croyance en un dieu conceptuel doit être supplantée par la foi, issue de la révélation de la Parole manifestant le seul Dieu réel et vivant.

Que ce message puisse faire naître en vous une soif salutaire de connaissance de la Parole dans les profondeurs de l'Esprit afin que votre foi soit édifiée, enracinée et produise de bons fruits en témoignage manifeste. 

Apôtre Raphaël LAUNOIS

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Mel : ministere.int.amour.compassion@gmail.com

"Aussi la création attend elle avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu." (Romains 8, 19)

La création dont il est fait mention ici est le genre humain. L'humanité, en proie à l'angoisse, au doute, à la manipulation, car plongée encore dans les abysses ténébreuses, mensongères, soupire, pour recouvrer sa liberté, après la manifestation des fils de Dieu. 

Le genre humain est dans l'expectative de voir la Gloire de Christ être manifestée au travers de ses fils. Cela est vrai pour chaque génération, dont la nôtre, en attendant le retour du Seigneur. L'humanité n'attend pas, pour sa délivrance, la venue des religieux, des philosophes, des idéologues, des théoriciens, mais la révélation des fils de Dieu, témoins du Christ. Elle n'attend pas la venue des docteurs de la loi, mais celle des docteurs de la Parole.

Un docteur de la Parole n'est pas forcément un théologien ou un exégète érudit, s'étant formé à l'école des hommes, mais plutôt un réceptacle des révélations spirituelles de la Parole. La Parole porte en elle la vie. Puisqu'elle transporte et véhicule les semences de la vie éternelle, elle est puissante pour triompher de tous les maux dont souffre l'humanité. La Parole est un "médicament", un "antidote" puissant qui par la Vérité dont elle témoigne libère et affranchit de toutes formes de captivité. Un docteur de la Parole est plongé par le Saint Esprit dans les profondeurs de cette même Parole pour en ramener avec lui la vitalité spirituelle. Il est comme l'administrateur, a propos, de la Parole qui guérit. Il est comme un pharmacien entre les mains du Seigneur. 

Les fils de Dieu sont ceux qui reflètent et manifestent l'Esprit de Christ, donc porteurs de son témoignage. Le monde est ténèbres, mensonges ; l'humanité, qui n'a pas reçu ce témoignage rendu à la vérité, demeure sous son emprise et souffre comme en silence. C'est pourquoi, l'humanité captive de ce monde attend la révélation des fils de Dieu. Porteurs,  non seulement, de la Parole dans les profondeurs de l'Esprit, mais également de sa puissance, ils en sont les témoins révélateurs. Les fils de Dieu sont les témoins de Christ.

Pasteur Raphaël LAUNOIS

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Mel : ministere.int.amour.compassion@gmail.com

En lisant divers commentaires, je constate avec regrets que divers camps semblent s'affronter au sujet de la prospérité ou de l'évangile dit de la prospérité. 

Le verbe prospérer signifie grandir, croître, se développer, s'épanouir, étendre ses limites, réussir. 

La prospérité est la volonté de Dieu à notre égard. Quel père, remplit d'amour pour son enfant, n'aimerait-il pas le voir réussir dans la vie en réussissant sa vie? Quel jardinier n'aimerait-il pas voir la semence qu'il a mis en terre produire une récolte abondante?

La prospérité biblique s'étend à tous les domaines qui impactent notre existence : spirituelle, intellectuelle, relationnelle, sanitaire, professionnelle, matérielle, financière, etc...

J'entends les critiques car le terme de prospérité est trop souvent réduit et appliqué à la seule sphère matérielle ou financière et j'en conviens ce peut être une erreur. 

Il n'y a pas d'évangile de la prospérité : il y a le seul Evangile de Jésus Christ qui nous parle entre autre et également de la prospérité. 

"Maintenant, mon fils que l'Eternel soit avec toi, afin que tu aies du succès (que tu prospères) et que tu bâtisses la maison de l'Eternel, ton Dieu, comme il l'a déclaré à ton égard" (1 Chroniques 22,11) Il s'agit ici de prospérité intellectuelle engendrant la prospérité matérielle. 

"Bien aimé, je souhaites que tu prospères à tous égards et que tu sois en bonne santé, comme prospère ton âme" (3 Jean 1,2) Ce que nous pensons et croyons est ce qui se réalise lorsque nous le proclamons ou confessons. Lorsque nos pensées sont renouvelées par la Parole et que notre connaissance de cette dernière s'amplifie, grandit alors notre foi grandit aussi. Une foi croissante amènera indéniablement de la prospérité dans les domaines qui nous affectent. Exemple : plus tu lis et t'imprègnes de ce que dit la Parole au sujet de la guérison divine, plus tu deviens convaincu en ton esprit d'abord et dans tes pensées ensuite que Christ peut guérir sans limites et peux te guérir. 

"Tu jouis alors du travail de tes mains, tu es heureux, tu prospères" (Psaume 128,2) La prospérité matérielle ou financière qui résultera des efforts fournis par un travail honnête pourra impacter positivement d'autres domaines de ta vie qui prospéreront à leur tour. 

D'autres versets de la Parole nous parle de prospérité. Selon les traductions, le terme ou l'expression usité sera synonyme du mot prospérité : 

- Amos 6,2

- Jérémie 22,30

- Psaume 72,7- 

Jérémie 25,37

En conclusion, selon moi, parce que l'on ne peut édulcorer la Parole de notre Seigneur, il est un juste et nécessaire équilibre à trouver. 

Ne parler que de prospérité (réduite à son acception financière, matérielle) pourrait faire naître dans le cœur ou les pensées de certains un trop fort attachement aux choses matérielles, périssables, aux seules bénédictions divines d'ordre financier au lieu de faire naître un attachement toujours plus fort au Seigneur qui en est l'auteur. 

Ne pas parler de prospérité du tout pourrait engendrer une vie austère, limitée, appauvrie et laisser ainsi le diable victorieux dans ses tentatives de destruction au travers de forteresses de raisonnement étriquant la vision que nous avons de l'amour illimité, inconditionnel de Dieu et de sa volonté à notre égard. 

Soyez bénis et rappelez vous surtout que seul l'amour vous rendra véritablement heureux et vous fera prospérer.

Pasteur Raphaël LAUNOIS

Ministère International Amour et Compassion - MIAC

Mel : ministere.int.amour.compassion@gmail.com

"Or si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu et cohéritiers en Christ, si toutefois nous souffrons avec Lui, afin d'être aussi glorifiés avec Lui." (Romains 8, 17)

Une majorité d'enfants de Dieu apprécient la première partie de ce verset et s'en revendique mais ne sont pas prêts ou ne veulent pas de la condition formulée dans la seconde partie de ce verset. 

L'héritage, dont il est fait mention ici, est d'être rendu participant de la gloire de Christ. Or Christ a dû payer le prix pour être de nouveau royalement couronné. Il a dû faire face aux oppositions, aux calomnies, aux outrages, aux humiliations. Il est passé par les souffrances les plus atroces, affectant son humanité. Pour autant, il garda ses pensées entièrement fixés sur la mission salvatrice que le Père lui avait assignée. 

C'est parce qu'il ne céda à aucune des tentations sataniques au désert, que des anges vinrent le servir. Il ne regarda pas à sa propre vie humaine mais fit preuve d'une abnégation totale. 

Soyons honnêtes. Tous nous voulons jouir de cette gloire christique, mais combien d'entre nous sont prêts à être éprouvés par le feu, à passer sous les fourches caudines. Un adage très pertinent affirme : "A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire". C'est là le sens de ce verset. 

Tous veulent la couronne étincelante de la royauté mais fort peu ont une attitude d'abnégation similaire à notre Seigneur  qui accepta sans broncher la couronne d'épines. Le christianisme est une vie faite de combats, d'épreuves, d'humiliations annihilant toute expression d'amour propre. La vie n'est pas un long fleuve tranquille. Si comme le Maître, vous vous oubliez vous-mêmes pour servir humblement, loyalement et fidèlement les intérêts supérieurs du Royaume, alors vous vous positionnez pour jouir de cet héritage radieux. L'inverse ne fonctionne pas. 

Comme un athlète, nous dit l'apôtre Paul, poursuivons notre courses, en dépit des contextes et circonstances, avec ténacité, persévérance, détermination pour jouir de cette couronne de gloire qui ne se flétrit point. Tel un soldat, ne s'attardant pas au détails mineurs et sans importance de cette vie, gardons les yeux fixés sur l'objectif à atteindre, selon la lettre mission reçue du Seigneur. C'est seulement à ce prix que nous pourrons remporter la victoire de notre course. 

L'homme, rempli d'ego, aime à être flatté, vénéré même tel un dieu vivant, mais n'aime point l'inconfort, faire des efforts qui ne lui rapportent pas immédiatement un gain à bénéfice personnel. A vous congratuler dans les assemblées du titre de prince ou princesse, vous ne vous rendez pas service car vous laissez l'aiguillon de l'orgueil spirituellement aveuglant pénétrer votre existence. 

Si ce message vous touche, vous interpelle, merci de le partager autour de vous. 

Apôtre Raphaël LAUNOIS, selon la souveraine volonté de Christ

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